Pour nous, faire le tour du monde est une idée qui a germé autour d’une bière lors d’une discussion entre amis.
C’est un projet pour lequel consciemment nous connaissons les complications et savons, en partie, les difficultés auxquelles nous allons être confrontés. Mais voilà, faire le tour du monde c’est aussi réaliser un rêve d’enfant, alors qu’importe les galères, nous prenons la route !
Mais pourquoi cette notion de « rêve d’enfant » nous incite-t-elle aujourd’hui à quitter notre petit confort quotidien au risque de le perdre à notre retour ?
N’avions-nous qu’un seul rêve ? Et sinon, pourquoi vouloir réaliser celui-ci plutôt qu’un autre ? Comment se construit un rêve d’enfant ? C’est à ces questions que nous allons tenter de répondre par cet article, et ainsi découvrir comment pour chacun d’entre nous s’est construit son « rêve d’enfant » de faire le « tour du monde ».
Le rêve n’est pas inné, il naît de rencontres multiples et diverses. Partir autour du monde a été initié par nos interactions sociales dès le plus jeune âge. Par nos échanges avec nos proches, nos amis, nos enseignants. Être au contact des autres nous a permis dès l’enfance de développer notre envie de découvrir chacun des recoins de cette planète et échanger avec tous ces êtres extraordinaires qui la peuplent.
La culture, par ses différents supports (la musique, la littérature, le cinéma, la photographie, la cuisine…) a également éveillé cette envie de découvrir le monde. Ainsi nous avons rêvé d’imiter ces héros dans leurs aventures et leurs exploits. Nous avons espéré écouter cette musique qui fait frétiller nos oreilles, ou aller goûter ces plats magnifiques qui ont émoustillé nos papilles, en compagnie de leurs auteurs.
Nous vous présentons donc à tour de rôle, dans les prochaines lignes, ces sources de motivations qui ont fait naître en nous ce rêve de tour du monde, ces récits de voyages, d’aventures qui nous invitent aujourd’hui à aller de l’avant, à nous mettre en route, et ne plus avoir à se lamenter en se disant : « Qu’est-ce que j’aimerais être à l’autre bout de la planète ! «
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Raphaël, au fil des pages naît l’envie de sillonner le monde
“ Mon enfance est riche de rêves. Ils naissent par milliers au gré des jeux avec les copains dans la “cour de récré”, des livres qui sont mis entre mes mains par mes parents et des exploits de l’équipe de France de handball. Mais dès les premières vacances en famille, sous la tente en Italie et en Espagne essentiellement, naît la passion du voyage.
Les albums de Tintin ont également développé en moi des envies d’ailleurs. A travers les expéditions du jeune reporter belge est né le souhait d’aller à la rencontre des Pygmées, Sioux, Tibétains, Tsiganes, Jivaros, à la rencontre des peuples du monde entier.
A l’adolescence, je découvre Corto Maltese. Ce marin et aventurier vénitien renforce mon désir de bourlinguer moi aussi. Avec ses aventures aux quatre coins du monde, les “étrangers” deviennent souvent ses compagnons de route. Ce tour du monde m’offrira donc l’opportunité de m’enrichir de ces différentes cultures que nous côtoierons au fil des kilomètres.”
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Emilie, à travers l’objectif, un rêve de Tour du Monde
“ Pourquoi faudrait-il avoir goûté au voyage pour construire son rêve de Tour du Monde? Ma jeunesse n’était pas fait de longs trajets en voiture pour sillonner l’Europe. Je n’ai pas gouté aux plaisirs savoureux de regarder, par le hublot de l’avion, les nuages défiler sous mes pieds, ni voyager les cheveux au vent lors de grandes traversées maritimes vers des îles ensoleillées. Et pourtant, j’ai toujours eu le goût de l’aventure, du défi et de la débrouille.
Inspirée par Elisa, personnage principal du dessin animé “La Famille de la Jungle”, j’aimais partir à la découverte du monde qui m’entoure, escalader les arbres et les rochers lors de chaque balade et apposer un œil décalé sur chaque paysage qui pouvait s’offrir à moi.
Ces moments, ces couleurs, ces lumières, m’ont émerveillée et rapidement j’ai souhaité les capturer pour mieux les partager. Ainsi, par ma passion de la photographie s’est développé mon goût du voyage. À travers l’objectif, j’ai goûté au plaisir de saisir les instants, les moments et les histoires en m’aventurant dans de belles escapades à travers l’Europe. Aujourd’hui le monde s’ouvre devant mes yeux, il ne reste plus qu’à en capturer les moindres recoins.”
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Marie, un Tour du Monde sous influences gastronomiques
“ Petite, j’ai eu l’occasion de voyager avec ma famille, notamment à la Martinique et l’Ile de la Dominique. J’ai alors, depuis ma tendre enfance compris que la France est une toute petite partie de notre incroyable planète et que nous avons beaucoup de choses à découvrir.
Ce qui a forgé par dessus tout mon envie de découvrir d’autres pays et cultures est sûrement la culture gastronomique que nous avons dans ma famille. Depuis toute petite, j’adore cuisiner aux côtés de ma maman, découvrant petit à petit que tel fruit est particulièrement savoureux dans tel pays, telle épice est cultivée dans tel pays, tel légume est cuisiné de telle manière en Asie mais de telle façon en Amérique du Sud. Alors depuis ma tendre enfance, je rêve de savourer les véritables plats fait par les locaux d’où proviennent ces recettes. Je rêve de Ceviche au Pérou, de Pad Thaï en Thaïlande ou de Boeuf Stroganoff en Russie.
J’ai donc hâte de découvrir tous ces plats dans leur pays d’origine, mais aussi de découvrir de nouvelles cultures. Puisque après tout, c’est souvent autour d’un bon plat qu’on fait de belles rencontres, n’est-ce-pas?”
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Julien, le voyage : une valeur fondamentale
“ Pour ma part, cette envie de voyage et de découverte m’a été inculquée très jeune par mes parents. Lorsque j’avais 5 ans, mes parents nous ont amenés dans le conflit en ex-Yougoslavie à 5 dans une R19 afin d’apporter des cadeaux aux enfants en orphelinat durant la trêve de Noël. 4 ans après, nous voilà repartis en side-car direction la Roumanie !
Par la suite, je me rends compte que mes amis ont le même goût du voyage, ce qui nous a amené à faire un trekking en Ecosse ou un road trip en sac à dos en Pologne.
Il y a 2 ans, avec Marie, nous avons décidé de tout “plaquer” pour découvrir la vie chez les « Grand Bretons », vivre au quotidien dans un autre pays avec une autre langue. Je me rends finalement compte que le voyage est ancré dans mes plus profondes racines et cela a généré en moi une soif de découverte du monde qui ne s’est pas tarie avec les années. Aujourd’hui, nous travaillons pour planifier ce magnifique projet. Ce voyage promet d’être une grande expérience avec bien sûr son lot de “galères” mais également d’échanges, de rencontres et de découvertes… We can’t wait ! ”