Le grand départ

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Ca y est nous y voilà…

Après en avoir parlé pendant plus d’un an, mois après mois, semaine après semaine, jour après jour, nous voilà à l’aéroport de Bruxelles prêts à embarquer!

C’est un peu comme un rêve qui se réalise mais il est encore difficile d’y croire.

Nous avons maintenant nos sacs à dos à nos pieds, attendons patiemment dans la salle d’embarquement, à l’écran est bien inscrit “Bogota, Colombie”… alors tout semble bien réel cette fois!

 

Qu’est ce qui nous attend de l’autre côté de l’Atlantique?

Aucune idée! Nous avons fait peu de recherches sur les endroits à visiter, les paysages à voir… car nous souhaitons garder la surprise! Nous avons entendu bien trop de voyageurs faire beaucoup de recherches sur les pays qu’ils souhaitent visiter, se faire une image merveilleuse de ce pays et une fois sur place être déçus car leurs espoirs étaient bien trop élevés!

Nous avons donc mis les recherches de côté et nous écouterons les conseils des locaux, des personnes qui croiseront notre route et des envies que nous aurons à l’instant T.

 

Mais ne croyez pas que nous nous sommes ennuyés ces dernières semaines!

Ca y est nous avons quitté nos emplois et nous nous retrouvons maintenant sans salaires et impératifs professionnels.


C’était ensuite la course aux préparatifs du départ! Les derniers rendez-vous chez les médecins pour finaliser prises de sang et vaccins, les papiers administratifs pour mettre à jour nos adresses postales, les rendez-vous à la banque pour l’ouverture d’un compte et/ou l’ajout d’options à l’international, la souscription à une assurance internationale, … Sans oublier nos déménagements respectifs. Il a fallu emballer toutes nos affaires en cartons et les avons descendues chez nos parents pour les mettre au chaud une petite année !

Et bien entendu, nous avons passé de beaux moments avec nos familles et amis avant les derniers “au revoir”.

Bref, des semaines très chargées qui sont passés bien vites!

 

Qu’en est il de nos side-cars?

Nous avons finalisé les derniers préparatifs de nos bolides : ajout de filets de rangement, fixation du bidon d’eau, quelques réglages de châssis et gestion de nos bagages. Nous nous sommes essayé à la conduite 

sur des chemins sinueux avec nos chargements, escaladé des collines à travers champs et traversé des rivières.

Nous avons rempli les valises avec tout le matériel de bivouac (tentes, matelas, duvets) auquel nous avons ajouté le matériel de cuisine (réchaud, popote, assiettes, couverts…), les trousses à pharmacie, quelques produits et matériel pour l’hygiène et quelques vêtements chauds dont nous n’avons pas l’utilité dès le début.

Pour une liste complète de ce que nous emmenons dans le side-car, c’est par

ici.

Une fois les side-cars fin prêts, nous avons pris la route en direction du Sud de la France et plus précisément vers le port de Fos sur Mer pour les déposer à l’entrepôt de notre agent maritime. Nous avons organisé le transport avec Wave VS qui s’occupe de A à Z de tout ce qu’il y a à faire (chargement et déchargement du container, freight, dédouanement…).

Le cargo prenait la route le vendredi 7 septembre, nous avons donc déposé les side-cars le lundi précédent et nous leur avons fait une dernière bise avant de leur dire “Hasta Luego” pour les retrouver fin septembre à Carthagène en Colombie !

Aujourd’hui ils sont donc au milieu de l’Atlantique sur un cargo, le Cap Jackson.

 

Quelle est la suite?

Nous allons embarquer dans quelques heures et devrons arriver à Bogota en Colombie, tard dans la nuit de ce mercredi 19 septembre. Une fois atterrie, la première étape sera de passer la douane pour obtenir notre visa colombien pour 90 jours – visa touriste standard attribué à une personne de nationalité française.

Puis nous passerons quelques jours sur place pour visiter la capitale colombienne. Nous passerons les premières nuits en auberge, dans un dortoir. Nous rejoindrons vendredi une amie colombienne rencontrée en Angleterre. Nous profiterons de ses conseils avisés pour les premières semaines! Ensuite, ce sera direction Carthagène le dimanche pour pouvoir signer quelques papiers administratifs dès le lundi pour l’arrivée des side-cars. Nous profiterons de Carthagène et devrions pouvoir récupérer les véhicules le mercredi 26 septembre. Une fois récupérés, la première chose sera de faire un plein d’essence puisqu’il est interdit de les exporter avec un plein réservoir et ensuite… direction l’aventure! Aucun plan précis pour le moment, seulement celui de découvrir le pays au rythme des locaux!

 

Allez… l’avion ne va plus tarder à embarquer!!

On va donc laisser notre clavier, attraper nos sacs à dos avec un petit pincement au cœur puisque nous ne reverrons pas nos familles pendant une année, un brin d’inquiétude puisque nous ne savons pas ce qui nous attend mais surtout un grand bol d’excitation et de joie puisque nous y voilà, l’aventure commence maintenant!!

J. -100 ? Vraiment ?

Il y a des étapes qui marquent la préparation d’un tel voyage !

Le premier moment important est celui où nous nous sommes tous engagés à 100% dans ce projet. Il y a ensuite eu les 100 premiers euros de dépenser ; puis passer pour la première fois la barre symbolique  des 100km/h à bord de nos engins. Il y a aujourd’hui la date fatidique des 100 jours précédant notre envol pour un épique tour du monde !

Depuis plus d’un an, nous construisons ensemble ce projet. Nous avons déjà dû faire face à des inquiétudes, traverser des moments de doute, mais petit-à-petit le projet se construit, forgeant ainsi notre motivation pour que ce voyage puisse voir le jour. Être en mesure de prouver à certains, mais surtout se prouver à soi-même que nous partirons accomplir ce rêve. C’est cette motivation parfois altérée après une déconvenue mais toujours décuplée après avoir rebondi, qui aujourd’hui, à 100 jours du départ, fait naître au sein de chacun de nous une réelle impatience.

Cet article, à cette date symbolique sera le prétexte pour vous présenter ce qu’il nous reste à réaliser malgré tout ce qui a déjà été accompli…

 

Après le temps des choix, des consensus, des compromis… place à l’action :

Voilà maintenant plus d’un an que le projet est dans les tuyaux. Depuis la première mousse, l’eau à coulé sous les ponts, l’encre à glissé sur le papier ; bref le projet a connu de nombreuses modifications, mais il a bien avancé.

Une fois les clés des side-cars en poche, il faut maintenant préparer les bolides. Laissés entre les mains expertes de Louis-Marie, les engins subissent une cure de jouvence. Vidange, changement des différents filtres, changement des pots d’échappements, mise en place d’un sabot de protection du moteur ; les deux bolides sont passés au peigne fin.

Bien qu’il soit dit que les sides-cars Ural sont faciles à prendre en main, qu’ils franchiront les cols et les routes les plus accidentées, et s’adapteront à toutes les pistes du globe ; des sessions de pilotage sont tout de même au programme de ces prochains jours pour acquérir certains réflexes, s’acclimater au comportement des bolides, et ainsi ne faire plus qu’un avec la machine avant notre départ. Les side-cars Ural, certes attirent l’oeil des curieux et apprécient les selfies, mais restent avant tout un nouveau véhicule pour lequel nous devons revoir nos habitudes de conduite. Habitué à piloter des motos, le side-car est pour nous nouveau – à l’exception de Julien, déjà connaisseur. Une nouvelle philosophie, en totale rupture avec notre quotidien citadin, qui nous rapproche un peu plus de la nature et de l’aventure.

 

La recherche de sponsors – les montagnes russes avant l’heure :

Partir vers l’inconnu, certes ; laisser libre cours à l’improvisation, d’accord ; mais à condition que nos choix soient orientés par les conseils des “locaux.” Ce projet c’est pour nous avant tout une aventure humaine. Il n’est donc pas question, dans ces conditions, de partir pour partir. Notre leitmotiv, comme vous l’avez compris, est de partir pour partager cette expérience extraordinaire avec le plus grand nombre, et tout particulièrement avec la jeune génération.

Oui mais voilà, réaliser et partager ce rêve c’est aussi se confronter à une réalité financière.

En effet, après avoir inscrit toutes nos futures dépenses dans notre budget prévisionnel, un chiffre élevé apparaît en bas à droite du tableau ! Je vous laisse imaginer le petit courant d’air frais qui passe à ce moment dans notre dos ! Alors on recompte pour voir s’il n’y a pas une erreur sur la formule, on ajuste légèrement nos estimations. Mais voilà, on y est, la réalité financière du projet survient comme un premier coup de massue.

Deux possibilités s’offrent alors à nous. Réduire considérablement nos prévisions budgétaires pour simplement partir avec nos économies et écourter notre voyage ; ou partir à la recherche de sponsors afin de réduire certaines dépenses.

Ne voulant pas déroger au fondement de notre voyage – le partage de notre expérience – nous avons alors fait le choix de partir à la recherche de sponsors.

Notre première démarche, fut la réalisation d’un dossier de partenariat. S’en est suivi la nécessité de partager notre projet via notre site internet www.friends4adventures.org créé pour l’occasion et qui servira également par la suite à relayer nos aventures.

Pour gagner en visibilité et en crédibilité auprès de nos futurs partenaires, nous avons rapidement partagé notre projet sur les réseaux sociaux.

Puis vient le temps des premières prise de contact avec les potentiels partenaires. Ici pas de secret, il faut redoubler d’efforts! Trouver le bon contact, personnaliser chaque demande, prouver notre motivation, oser multiplier les relances par mail et appels téléphoniques.

Et un matin, vient la première réponse à l’un de nos nombreux mails ! Une envie soudaine de sauter de joie, de crier haut et fort la nouvelle à toutes les personnes autour de nous. Oui mais voilà, dans l’open-space, aucun collègue n’est au courant de ce projet. Nous sourions alors en silence, contents d’avoir reçu une réponse d’une personne intéressée par notre projet. C’est le début d’une première collaboration au doux parfum de tour du monde!

 

La logistique, tout un métier :

Phileas Fogg a multiplié les différents moyens de locomotion lors de ses 80 jours. Pour notre projet nous aurions aimé n’en avoir qu’un, le side-car Ural. Mais un tour du monde au départ de l’Europe en passant par l’Amérique du Sud nécessite une double traversée des océans. Malgré les difficultés que cela peut engendrer nous avons fait le choix de nous y plonger. Fret aérien, RoRo, conteneurs partagés, quelques solutions s’offrent à nous, avec des tarifs allant du simple au triple. Après de nombreuses recherches sur différents blogs et guides de voyages nous voilà lancés dans la recherche d’un conteneur partagé pour nos deux bolides. Ce transport nous assurant ainsi un bon compromis entre tarif raisonnable et démarches administratives moins lourdes. Une fois décidée, la demande de devis est lancée. Mais là encore, pas simple lorsque l’on est des particuliers de trouver chaussure à son pied !

Après plusieurs mois de réflexion, de nombreux changements d’itinéraires, nous optons finalement, sur les conseils avisés du blog des tourdumondistes, pour une traversée France-Colombie au départ de Marseille début septembre 2018 pour rejoindre  la ville de Carthagène.

À cent jours du départ, nous ne savons pas encore comment nous allons procéder pour réaliser la traversée de l’Amérique du Sud vers la Russie en mars 2019. Cette interrogation persiste mais nous ne désespérons pas d’y trouver une solution avant notre départ.

 

Le check-up santé est à peaufiner :

Organiser un tel voyage, c’est principalement anticiper les obstacles qui risqueraient d’entraver notre route. Outre les problématiques de transport, les démarches administratives, la logistique, préparer un tour du monde c’est aussi s’informer sur les risques médicaux et prévoir en conséquence, la trousse de secours adéquate ainsi que la mise à jour des vaccins recommandés.

Et là, mieux vaux avoir anticiper un minimum cette question. La vaccination c’est un marathon. De la première piqûre au dernier rappel, pas moins de 6 mois se seront écoulés. De la pharmacie du coin de l’immeuble, au centre de vaccination d’Air France, en passant par nos médecins traitants respectifs, les conseils et les mises en garde ont été nombreuses et variés. Mais on ne peut pas blaguer avec notre santé. Nous avons donc suivis les conseils au plus large afin de prendre la route sereinement direction l’aventure dans la nature.

Amis moustiques, nous sommes prêts !

 

Le voyage prend chaque jour de plus en plus de place au quotidien, auprès des collègues, des amis, de la famille. Le parfum de l’aventure nous enivre, le décompte nous excite. Dans 100 jours, à nous le monde !

Deux Urals pour 2018

Et l’année 2018 débuta par l’acquisition de nos deux bolides.

Un tour du monde, oui… mais comment ?

C’est la première question que se pose toute personne qui se lance dans cette aventure : partir oui, mais avec quel moyen de transport ? Monter ce projet à quatre se traduit nécessairement par quatre fois plus de rêves, d’idées farfelues et de moyens de locomotion proposés et donc à analyser. Nous nous sommes imaginés à tour de rôle partir en sac à dos, en van, en mobylette, en vélo, en auto-stop ou encore en véhicule électrique ! Chacun apportant les arguments pour défendre son idée, il n’était pas évident de prendre une décision qui conviendrait à tous.

Alors, comment avez-vous pris la décision?

Au détour d’une route belge, entre Gand et un petit village ardennais après la visite d’une petite brasserie artisanale, il s’est fièrement présenté à nous… Son look rustique, son panier, sa roue de secours en équilibre à l’arrière, nous sommes rapidement tombés sous le charme du side-car. Julien nous a alors rappelé qu’enfant il a fait de nombreux voyages en side-car avec sa famille à travers l’Europe. Il en a gardé des souvenirs inoubliables.

Ce fut alors une évidence pour chacun des membres de l’équipe, le tour du monde se ferait en side-car!

Ni une ni deux, il a fallu rechercher les atouts et les difficultés que nous rencontrerions en optant pour ce moyen de locomotion. En optant pour cet engin à trois roues, nous acceptions de nous exposer aux intempéries, de faire face aux aléas mécaniques et nous adapter aux contraintes administratives pour être en conformité avec la législation de chaque pays traversé. Mais nous sommes déjà très enthousiastes à l’idée de sillonner les routes du monde entier au guidon de ce véhicule atypique, original et pratique. Ce moyen de transport peu utilisé par les tourdumondiste sera le choix parfait pour provoquer la curiosité et par conséquent amener le dialogue avec les personnes que nous rencontrerons.

Un side-car… mais lequel?

Quant au modèle, notre choix se tourne plus précisément vers la marque Ural dont les «bolides» sont réputés pour leur fiabilité et leur qualité puisqu’ils sont encore à l’heure actuelle assemblés à la main. De part son expérience personnelle et familiale sur ce type d’engins, Julien, notre Mac Gyver de l’équipe, appuyé par les connaissances de son père expert en 2 et 3 roues, nous ont confortés dans notre choix. En effet, l’Ural et plus précisément son modèle Sportsman avec son coté sauvage et ses deux roues motrices nous permettront d’évoluer en toute liberté dans les chemins les plus escarpés.

Un achat en vue?

Après différentes prises de contacts et la visite de garages et concessionnaires, deux Ural Sportsman se présentent à nous via notre ami Leboncoin. L’un en Bretagne, l’autre dans les Hauts de France. Les photos de ces bolides en très bon état nous tapent dans l’oeil… Ni une, ni deux nous sautons en voiture à la veille de Noël! Emilie et moi-même nous arrêtons en cours de route en Bretagne, tandis que Julien et Marie se dirigent vers le Nord un matin du 24 Décembre. Quelques dizaines d’heures de route plus tard et quelques heures de discussion autour des engins, nous voici nouveaux propriétaires de 2 side-cars Ural! Nous avons du mal à le croire, nous voici possesseur de notre moyen de transport pour partir en tour du monde! Le rêve commence à devenir réalité… Est ce que ce serait ça la magie de Noël?

L’un des side-cars fraîchement arrivé sous le sapin… 

Et maintenant?

Aujourd’hui ces deux bolides étant en notre possession, place à leur prise en main. Chacun des membres de l’équipe devant se faire la main sur ces guidons et écumer le bitume avant de partir sur les pistes du monde entier. Mais n’allons pas trop vite… n’oublions pas que Marie et moi-même n’avons pas encore nos permis moto. Voici donc une belle motivation pour l’obtenir encore plus vite! Code, cours de moto… c’est parti!

Afin de prendre le large sereinement, il nous faudra également dans les prochaines semaines travailler sur la préparation de ces engins pour qu’ils puissent sillonner tout type de chemins. Le père de Julien ayant l’expérience de ce type de véhicules, nous a proposé son aide pour toutes améliorations et renforcements nécessaires. Papier, crayon… et poste à souder!

Mais quelle est cette nouvelle idée ? Un tour du monde, vraiment ??

Ça y est nous prenons part à la tendance actuelle :
« Faire le tour du monde »!
L’effet mouton ? Sûrement pas…

Pour ce type d’aventure, il faut être préparé ! Préparé à vivre des journées difficiles, à passer plusieurs heures à ne pas savoir où tu es et encore moins où tu vas, à ne pas réussir à communiquer avec les personnes que tu rencontreras, à ne pas savoir où tu dormiras le soir, à oublier le confort d’une douche chaude au réveil… Bien sûr a contrario, tu vivras des journées incroyables, feras des rencontres inoubliables et verras des paysages à couper le souffle. Tout ceci c’est ce que nous espérons en partant à l’aventure !

Mais comment te prend l’idée de partir faire un tour du monde ?

Nous ne nous sommes pas réveillés un matin en disant « On va faire un tour du monde’ ». L’idée a fait son chemin à travers plusieurs années. A nous 4, nous aimons beaucoup voyager. Mais les vacances sont toujours courtes et nous n’avons pas suffisamment le temps de découvrir le pays comme nous le souhaiterions.

Aussi, comme vous, nous apercevons beaucoup de photos de voyage de personnes faisant le tour du monde. Ces fameuses photos qui donnent envie de partir. Alors petit à petit, on se disait « Mais pourquoi pas nous ? ». Après tout si autant de personnes le font à l’heure actuelle, pourquoi nous ne pourrions pas nous donner les moyens et sauter le pas nous aussi ?

Alors par curiosité, sur ce monde qui nous entoure, que nous n’avons pas le temps de découvrir comme nous le souhaiterions avec notre vie actuelle, sautons le pas… partons en tour du monde !

Mais si vous regrettiez votre décision ?

Après tout nous avons tous un CDI, une bonne situation, un entourage aimant… pourquoi partir à l’autre bout du monde sans rien, sans repères ? On sait toujours ce que l’on perd mais jamais ce que l’on trouvera! Alors si finalement l’aventure n’était pas à la hauteur de nos espérances ? Si à notre retour, nous nous retrouvons sans rien ? Sans travail, ni argent. Evidemment nous avons de l’appréhension, des inquiétudes et des questions par milliers dans notre esprit, mais ce qui nous fait peur par-dessus tout ce sont les regrets de ne pas avoir tenté l’expérience. Nous serons peut-être déçus de notre aventure. Mais nous ne voulons surtout pas dans plusieurs années regretter de ne pas être partis lorsque nous en avions les moyens. Nous ne voulons pas vivre avec un éternel « j’aurai … » Aventure positive ou négative, il en résultera une expérience de vie qui nous enrichira.

Et donc vous roulez sur l’or ?

Pas du tout. Avec 4 années d’expériences professionnelles, nous avons tous pu mettre un petit peu de côté mais pas suffisamment pour se permettre de partir demain à l’autre bout du monde. C’est pour cela que nous avons prévu de partir d’ici Septembre 2018. Nous avons donc plus d’un an pour nous préparer et trouver les fonds nécessaires. Nous comptons également sur l’aide de nos sponsors qui croiront en notre projet, nos idées et convictions.

Et vos proches qu’en disent-ils ?

Comme toute décision importante, nous avons donc commencé à en parler à notre entourage proche : amis et familles. Nous avons eu le droit à toute sorte de réactions. De grands encouragements accompagnés de touches de fierté. Certains nous ont déjà promis de nous rejoindre dans certains pays pour le découvrir ensemble. Et d’autres restent beaucoup plus platoniques avec le fameux « Ah ok » , s’associant probablement au « Oui enfin tu avais aussi dit que tu te mettrais au sport il y a 6 mois… » Mais on vous assure, ce projet on le fera ! Croyez-nous !