Astuces Voyageurs – La traversée de l’Atlantique pour deux side-cars

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L’aventure commence dès la préparation du voyage. Il faut alors se projeter vers ce qui sera notre futur quotidien. Faire des choix et des concessions qui esquisseront les grandes lignes de notre aventure.

Cela commence par le choix du moyen de locomotion, et se poursuit par le tracé d’un itinéraire potentiel… Nous nous lançons donc, 1 an et 7 mois avant notre départ dans un brainstorming des pays que chacun des membres de l’équipe souhaite traverser.

Rapidement l’itinéraire idéal se dessine. Nous souhaitons découvrir l’Amérique du Sud du Nord au Sud, avant de rejoindre l’Asie et de rentrer en Europe. Il faut alors mettre le nez dans les contraintes administratives qu’un voyage avec son propre véhicule imposent. Et rapidement nous avons identifié d’importantes difficultés pour traverser certains pays de notre futur aventure :

  • En Chine – Obligation d’être titulaire d’un permis chinois et obligation d’être accompagné par un guide du gouvernement pendant toute la traversée du pays.
  • En Inde et en Iran – obligation dans ces deux pays de détenir un Carnet de Passage en Douane dont la création nécessite le dépôt d’une caution à hauteur de 150% du prix du véhicule.
  • En Russie – Impossible d’importer un véhicule par la mer et de quitter le territoire par la voie terrestre avec ce même véhicule.

Une nouvelle fois, nous aménageons donc notre itinéraire, et validons ensemble le fait que les motos descendront la côte Ouest de l’Amérique du Sud avant de rejoindre un pays au Nord de l’Europe, frontalier avec la Russie, pour faciliter notre entrée dans ce pays, et ainsi atteindre l’usine de production de nos side-cars Ural, dans la petite ville de Irbit, l’un des objectifs de ce voyage.

Une fois le tracé dessiné sur le papier, ne reste plus qu’à trouver un moyen d’envoyer nos side-cars de l’Europe vers l’Amérique du Sud. Après quelques recherches, nous avons conclu qu’il n’existait que deux solutions viables, soit celle de s’aventurer sur les mer, soit opter pour une traversée par les airs. Certes plus rapide, et certainement plus sécurisée, l’option consistant à envoyer nos side-cars par avion-cargo fut rapidement éliminée au vu de son coût trop onéreux pour notre porte-monnaie.

C’est donc l’option maritime qui a retenu toute notre attention. Et là encore, deux nouvelles possibilités se présentaient à nous :

 Traversée en RoRo :

Le terme RoRo vient de l’anglais “Roll-On, Roll-Off”  signifiant littéralement “roule dedans, roule dehors”. La traversée est effectuée sur des navires similaires à des ferries. Munis de rampes d’accès, vous pouvez charger votre véhicule sur l’un de ses ponts, pendant toute la durée de la traversée. Dans l’hypothèse où votre véhicule, ne correspond pas aux dimensions d’un conteneur, décrites ci-après, il représente alors l’unique solution pour envoyer votre véhicule par voie maritime. Lors de la traversée de votre véhicule en RoRo, il est recommandé de privilégier une compagnie qui accepte quelques passagers à bord, votre présence pouvant diminuer le risque de vol pendant les escales. Et puis voyager à bord, même si ce n’est pas une croisière, c’est déjà l’aventure qui commence !

 Traversée en conteneur :

La seconde solution consiste à charger votre véhicule dans un conteneur. Celui-ci peut être privatif, ou partagé avec des véhicules d’autres voyageurs afin de réduire les coûts de transport. La traversée est effectuée sur un cargo porte-conteneurs. La taille des conteneurs est standardisée de telle sorte qu’ils s’empilent comme au “Tetris” lors de leur chargement sur le cargo. Il existe 2 longueurs de conteneur : 20 pieds et 40 pieds ; la hauteur et la largeur, de 2,30 mètres chacune (à l’intérieur du conteneur) est quant à elle standard.

Une fois la décision arrêtée d’envoyer nos side-cars dans un conteneur privatif de 20 pieds (correspondant parfaitement à la longueur de nos side-cars l’un derrière l’autre) ; vient le moment de choisir la compagnie de transport, appelée dans ce cas un “transitaire”. Le transitaire a un rôle d’intermédiaire entre nous, client particulier, et le cargo. Il est responsable du chargement des véhicules, s’occupe de la relation avec la compagnie de transport maritime qui effectue la traversée et assure le déchargement du conteneur.

Chaque transitaire ne propose pas les mêmes ports de départ en Europe, ni les mêmes ports de débarquement en Amérique du Sud. Il faut alors étudier les différents choix de traversée. Le port de départ, ne consistait pas pour nous un facteur de la plus haute importance ; les contraintes liées au port d’arrivée et à la date du départ du bateau était pour nous des variables considérées comme prioritaire.

Dans ces conditions, notre volonté de parcourir la côte Ouest de l’Amérique du Sud nous a rapidement rapproché de l’idée d’envoyer nos side-cars à Cayenne, en Guyane. Ce port présentant pour nous un avantage majeur d’effectuer les démarches administratives en français et donc dans notre langue maternelle. (À noter que cette option nous obligeait à nous acquitter de la taxe d’octroi de mer, une taxe française appliquée aux produits importés dans les régions d’outre-mer qui vise à protéger la production locale. Il est possible d’en être exonérée en produisant un certificat de changement de résidence). Au départ, rassurés de pouvoir effectuer les démarches en français, notre choix se portait donc tout naturellement vers ce port ; mais souhaitant rejoindre la Colombie pour la suite du voyage, il nous fallait traverser le Suriname et surtout le Venezuela, dont la situation géopolitique commençait à devenir très instable. C’est donc vers le port de Carthagène, en Colombie, dans la mer des Caraïbes, que notre choix s’est finalement tourné.

En arpentant les blogs et sites de voyage sur internet, la compagnie Wave-VS, est rapidement sortie du lot. Nous avions pour projet de débuter notre voyage en Amérique du Sud, aux alentours du 1er septembre 2018. 6 mois avant cette date, nous prenions donc, pour la première fois, contact avec Rachida, l’une des responsables de cette société française basée en Uruguay.

La Société Wave-VS, a été créée en 2008, avec comme activité le transport par bateau de camping-car, moto ou 4×4. L’entreprise propose un service “clé en main” en se chargeant du transport maritime, des formalités de douane et des opérations portuaires avant la mise à disposition du véhicule dans le port d’arrivée.

Il ne nous restait plus qu’à convenir d’une date de départ, et de réserver notre vol pour Carthagène en Colombie.

Fos-sur-Mer (France) -> Carthagène (Colombie)

Pour préparer au mieux nos véhicules en amont du chargement dans le conteneur, il nous a tout d’abord fallu faire nos sacs et répartir les objets et vêtements dans les différentes valises des side-cars. Chaque chose à sa place, chaque recoin est utilisé et déjà, il nous faut faire des concessions au vu de la place disponible. L’ensemble des affaires est alors étendue au sol pour procéder à l’inventaire des objets présents dans le conteneur. Du coupe-ongles à la tente, toutes nos affaires sont enregistrées dans un fichier, transmis ensuite à Rachida, notre interlocutrice de la société Wave-VS.

Une fois les side-cars chargés, nous nous dirigeons chez un agriculteur du village voisin pour réaliser la pesée des véhicules avec et sans nos bagages. Le poids passant alors de 370 kg à vide à 500 kg avec l’ensemble de nos affaires.

Fin prêts pour le voyage, nous faisons le choix de ne pas nous rendre au port de Fos-sur-Mer au guidon de nos bolides. C’est donc sur un plateau pour un d’entre eux, et dans un fourgon pour l’autre, qu’ils traversent la France de la Vendée vers la côte méditerranéenne.

En ce 3 septembre 2018, nous nous présentons à 9h du matin devant les entrepôts de l’entreprise détachée par Wave-VS. Les informations nous ont été communiquées par mail par Rachida, mais nous ne sommes pas trop au fait de la procédure. Cette heure matinale correspond à l’arrivée des équipes. Nous sommes alors conviés par les hommes de la manutention à prendre le premier café de la journée, dans le hall d’accueil. Nous présentons ensuite les documents, où la personne en charge vérifie les différentes références de notre dossier. Une fois les formalités administratives effectuées, nous sommes invités à rentrer les véhicules dans la zone de dépôt, après avoir slalomé entre les conteneurs. L’inventaire que nous transmettons en format papier est rapidement lu par l’agent responsable du chargement des side-cars dans le conteneur. Il nous conseille de retirer l’extincteur que nous avions accroché dans chaque nez de side. Puis vient l’heure des séparations, nous laissons alors les bolides avec les clés sur le contact, dans cette zone de chargement, sans pouvoir assister à leur chargement dans le conteneur et avec l’espoir de les retrouver sains et saufs de l’autre côté de l’Atlantique.

Le départ du bateau est lui prévu le 7 septembre 2018 et la durée de la traversée est estimée à 18 jours. Par choix, nous avons décidé de prendre un vol qui nous permet d’atterrir en Colombie, avant l’arrivée prévisionnelle de nos side-cars à Carthagène, et ainsi, pouvoir débuter les formalités administratives en amont de leur arrivée au port.

A notre départ de Nantes, le 18 septembre, nous espérons retrouver nos bolides aux alentours du 25 septembre en Colombie, mais n’avons pas encore trouvé de solution pour le second trajet qui leur permettra de quitter l’Amérique du Sud pour rejoindre un port du Nord de l’Europe.

Nous atterrissons à Bogotá le mercredi 19 septembre après 13 heures de vol. Nous nous accordons 4 jours pour découvrir la capitale colombienne, et nous remettre tranquillement du petit décalage horaire qu’il existe entre la France et ce pays. Nous retrouvons notre amie colombienne Liseth que nous avons eu la chance de rencontrer en Angleterre il y a trois ans. Elle a gentiment proposée son aide pour les longues démarches de dédouanement qui nous attendent.

Le 23 septembre, nous parvenons, non sans mal, à attraper notre avion à l’aéroport El Dorado. Bien que son nom incite au rêve, nos rêves ont failli s’effondrer quand au guichet d’enregistrement, nos billets numériques n’ont pas été acceptés. Il nous a alors fallu trouver une solution pour les imprimer. Nous avons couru dans le terminale pour trouver une petite échoppe, mais le stress chez chacun de nous est monté beaucoup plus rapidement que la rapidité de la connexion internet de la boutique, pendant que notre marge de manœuvre fondait comme neige au soleil. Mais finalement nous avons bien atteint Carthagène et la côte caribéenne dans la soirée.

Dès le lundi matin nous débutons, tous les 5, les démarches administratives. Nous faisons la rencontre de Julio dans le petit bureau de la société SLS (Supply Logistics Solutions), sans décoration, avec pour seul mobilier deux chaises, un bureau, un ordinateur, et une imprimante. Nous le suivons à pied dans la rue parallèle pour nous rendre dans un office notarial. Nous y signons des papiers donnant autorité à Julio de gérer l’importation de nos véhicules.

Le mercredi 26 septembre, Julio reprend contact avec nous, et demande aux deux conducteurs principaux des deux side-cars, à savoir Emilie et Julien, de le rejoindre à la douane du port (DIAN – Dirección de Impuestos y Aduanas Nacionales) pour signer de nouveaux papiers. Bien que ce soit la date théorique de livraison des Ural, il n’a pas encore d’information quant au jour de leur arrivée. Il a également demandé à ce que chacun d’eux souscrivent à une assurance pour pouvoir entrer sur le port. Il leur demande également de se munir de gilets jaunes pour pouvoir entrer dans la zone portuaire. Gilets que nous avons finalement réussi à débusquer dans une petite échoppe d’équipements pour voitures après plusieurs heures de recherche. Pour l’assurance portuaire, nous avons trouvé notre bonheur dans la compagnie “Seguros del Estado”, dont les bureaux se trouvent au dernier étage de l’immeuble de la “Bancolombia Cartagena”, avec vue sur la “Plaza de la Paz.” Les connaissances de Liseth sur son pays sont alors d’une grande aide !

Le vendredi 28 septembre, nous apprenons par Julio, que notre conteneur vient d’être déchargé dans la zone portuaire. Finalement seul Julien, accompagné de Angel, un collègue de Julio, est autorisé à assister à l’ouverture du conteneur. Les deux side-cars sont déchargés, ils sont en parfait état et possèdent l’ensemble de leur chargement. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Il nous est encore impossible de sortir nos véhicules sans une nouvelle signature de papier à la DIAN, et sans une assurance du véhicule.

Bien que nous soyons le vendredi après-midi, et que le weekend s’approche à grand pas, nous nous dirigeons une nouvelle fois vers les bureaux de l’assurance “Seguros del Estado” pour obtenir ce précieux SOAT (Seguros obligatorio de Accidentes de Transito), qui correspond dans les grandes lignes à notre assurance automobile “au tiers.” Les bureaux, sont censés fermer à 15h le vendredi après-midi, mais grâce au pouvoir de négociation de notre amie Liseth ainsi que la gentillesse des hôtesses d’accueil, nous obtenons le précieux sésame, envoyé depuis Bogotá à 17h, et quittons les bureaux de l’assurance vers 18h. Au port en revanche, toujours pas de nouvelle de Julio, pour récupérer les side-cars.

Ce n’est que le lendemain le samedi 29 septembre, à 12h40, que Julio, nous joint par téléphone, nous demandant d’être présent au port pour 13h. Nous y récupérons les Ural, obtenons l’autorisation de les sortir de la zone portuaire et effectuons enfin les premiers kilomètres de ce road-trip.

Ce n’est qu’au mois de novembre, que nous reprenons contact avec la société Wave-VS pour planifier l’acheminement des side-cars en conteneur de Montevideo en Uruguay à Riga en Lettonie. Nous confirmons à Rachida, les dates du trajet 6 semaines avant le départ du bateau, prévu pour le 7 mars.

Montevideo (Uruguay) -> Riga (Lettonie)

Le mercredi 27 février, au lendemain de notre arrivée à Montevideo, nous entamons notre journée par la visite des bureaux de la société Wave-VS, située dans le centre historique de la ville. Nous y sommes attendus par Rachida pour y signer des documents relatifs au chargement des Ural dans le conteneur, une nouvelle fois privatif.

Le vendredi 1er Mars, c’est le grand jour, celui où les side-cars sont mis en boite. Nous passons au bureau de Wave-VS où nous rejoignons Nicola, l’agent dépêché par l’entreprise pour assurer le chargement du conteneur. Après avoir passé les différents portiques de sécurité, Nicola nous demande de l’attendre sur l’un des parkings le temps qu’il s’affaire à la logistique. À son retour, une bonne demi-heure plus tard, nous le suivons et traversons le port au guidon des Ural pour rejoindre une petite cabane en bois, lieu de chargement des conteneurs gérés par l’entreprise. Nous y attend un chauffeur routier et son poids lourd sur lequel trône notre boite et un cariste aux commandes de son transpalette. C’est ici que nous assistons au chargement de nos bolides, arrimés par quelques sangles orange à la caisse en métal. La porte étant un peu capricieuse, c’est avec l’aide du transpalette que Nicola ferme sous nos yeux la porte du conteneur avant de le sceller et de le charger sur la remorque du poids-lourd.

Le temps de saluer toute l’équipe et c’est à pied, casque sous le bras que nous quittons l’enceinte du port.

L’Asie nous attend !

Épilogue : Le temps de traversée était estimé à 40 jours. Ce délai fut parfaitement respecté. Lors du déchargement à la date indiquée, Mikael, l’agent détaché par la société Wave-VS, fût d’un professionnalisme remarquable ; ce qui permit de sortir les véhicules de la zone portuaire, le jour même où nous l’avons rencontré. Et de profiter ensuite des trésors de la Lettonie, en suivant sa moto Victory, sur l’asphalte du Parc National de Gauja.

Astuces voyageur – Le Machu Picchu

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Lors d’un voyage au Pérou, se rendre au Machu Picchu est un incontournable. Chaque année, un million de personnes viennent visiter ce site archéologique Inca.

Le Machu Picchu, un site perdu au milieu des montagnes

Le site du Machu Picchu est perché à flanc de montagne ; au pied de celle-ci se trouve le village d’Aguas Calientes (aussi appelé Machu Picchu village) qui n’est pas accessible par la route avec son propre véhicule. Nous laissons donc les side-cars dans le village précédent de Ollantaytambo. Pour rejoindre Aguas Calientes, plusieurs options sont envisageable…

  • La solution la plus facile mais aussi la plus coûteuse est de prendre le train grand luxe qui serpente dans la vallée et vous conduira directement à Aguas Calientes. Le temps de trajet est de 1h30 environ. Il faut tout de même compter près de 100€ l’aller-retour depuis Ollantaytambo. Il est également possible de prendre ce train au départ de la gare centrale de la ville de Cuzco.
  • Deux compagnies se disputent ces trajets, la compagnie Peru-Rail et la compagnie Inca-Rail. Les deux pratiquent des tarifs similaires.
  • La solution alternative est de prendre un taxi collectif (appelé “bus colectivo”) pour la station Hidroelectrica (c’est le nom du parking le plus proche du village de Aguas Calientes qui se trouve au pied d’un barrage hydroélectrique). Compter 5€ environ par passager. Les “colectivo” arrivent de Cuzco, vers 9h, sur la place principale du village d’Ollantaytambo. Ce trajet est une petite aventure, 3 heures de route en haute montagne qui se conclue par trente kilomètres sur une piste en terre qui longe un ravin ! Une fois arrivée au barrage, il reste une jolie petite randonnée de 10km entre la voie de chemin de fer du Peru-Rail et la rivière, le tout au milieu d’une forêt très dense. En levant la tête on aperçoit le site du Machu Picchu en avant première.

L’accession au Machu Picchu

Pour grimper jusqu’à l’entrée du site du Machu Picchu deux possibilités s’offre à vous :

  • Monter à pied : cela représente une randonnée d’une bonne heure avec environ 1 700 marches à escalader.
  • Monter en bus : climatisé et chauffé en 20min, compter 30€ l’aller-retour.

L’Achat des Billets

Pour l’achat de vos billets d’entrée pour le site du Machu Picchu, il vous est possible de les réserver sur internet en amont de votre voyage.

Si, comme nous, vous n’avez pas la possibilité de connaître en avance votre date de visite, il est possible d’acheter la veille vos places pour le Machu Picchu dans les bureaux du Ministère du Tourisme (ouvert jusqu’à 21h le soir) dans le centre-ville de Aguas Calientes.

Trois billets différents vous seront proposés pour visiter le Machu Picchu :

  • Billet simple pour le Machu Picchu (2 500 place par jour)
  • Billet Machu Picchu + Huayna Picchu (400 places par jour)
  • Billet Machu Picchu + Montagne Machu Picchu (400 places par jour)

Il est communément admis qu’il y a toujours des disponibilités  pour l’achat de billet simple pour le Machu Picchu. L’accès à la Montagne Machu Picchu n’est pas encore si populaire, et ne nécessite pas nécessairement une réservation en avance. En revanche, pour ce qui est du Huayna Picchu, les places s’envolent très rapidement, surtout en haute saison (Mai – Septembre) où il faut s’y prendre plus d’un mois d’avance.

Il n’est pas possible d’avoir un billet permettant de réaliser les 2 ascensions : Huayna Picchu et  la Montagne Machu Picchu, un choix cornélien s’offre à vous si vous souhaitez vous lancer dans une ascension.

L’ascension du Huayna Picchu

Lors d’un précédent voyage (en 2011), j’ai pu réaliser l’ascension du Huayna Picchu avec le groupe de 7h.

Le lever du soleil sur le site est un moment magique, la foule n’étant pas encore présente, le site vide offre une atmosphère saisissante.

Lors de l’ascension, il y a tout de même un petit peu de monde (du moins, bien plus que lors de l’ascension de la Montagne Machu Picchu).

Le chemin du Huayna Picchu est plus court (compter environ deux heures pour l’aller-retour) mais plus exigeant : plus verticale, plusieurs escaliers, des chemins étroits et escarpés (si vous souffrez de vertige, mieux vaut choisir la Montagne Machu Picchu).

Le Huayna Picchu offre une vue plongeante et originale sur le site du Machu Picchu, en revanche le paysage “carte postale” le plus célèbre du site est celle avec le Huayna Picchu en arrière plan, que vous n’aurez pas ici.

L’ascension de la Montagne Machu Picchu

L’ascension de la “Montaña”, montagne qui surplombe le Machu Picchu est certes moins célèbre que celle du Huayna Picchu, et offre un panorama tout aussi extraordinaire à ses visiteurs.

Le chemin de la montagne Machu Picchu est plus long (2h-3h l’aller retour) et moins exigeant (pour ceux qui auraient le vertige, il y a peut-être quelques passages un peu impressionnant mais surmontable car le sentier est assez large). Une fois parvenue à bout des 2 000 marches et des 500m de dénivelé positif, le point de vue offre un panorama imprenable sur le site du Machu Picchu et la vallée de l’Urubamba, le fleuve qui traverse la Vallée Sacrée des Incas.

Notre séjour entre Ollantaytambo et le Machu Picchu

  • Jour 1 :
    Arrivée dans la soirée à Ollantaytambo
  • Jour 2 :
    6h00 – réveil

    7h00 – recherche d’un bus colectivo (nous apprendrons à ce moment là qu’ils n’arrivent de Cusco qu’à 9h30 sur la place principale du village, nous optons donc pour un mini-van partant à 9h)

    9h00 – départ en mini-van

    13h00 – arrivée à la station Hidroelectrica

    16h00 – arrivée au village d’Aguas Calientes

  • Jour 3 :
    5h00 – réveil

    5h30 – petit déjeuner à la Boulangerie Française

    6h00 – début de l’ascension à pied vers le site du Machu Picchu

    7h30 – arrivée aux portes du site archéologique

    9h00 – début de l’ascension de la Montagne Machu Picchu

    11h00 – pique-nique en haut de la Montagne Machu Picchu

    12h30 – visite du site archéologique

    15h00 – descente à pied vers Aguas Calientes

    21h00 – départ avec le dernier train Inca Rail* vers Ollantaytambo

  • Jour 4 :
    Départ de Ollantaytambo

(*) D’après nos informations, les bus colectivo quitteraient la station Hidroelectrica vers 15h pour rejoindre Ollantaytambo en fin de journée.
Nous n’avons pas retenu cette option pour pouvoir prendre notre temps sur le site du Machu Picchu. En effet, avec le temps de randonnée pour rejoindre la station Hidroelectrica, nos estimations nous obligeaient à quitter le site vers 13h au plus tard.