Sur les routes Boliviennes

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Une fois la frontière traversée, la Bolivie nous offrira l’une des plus belles routes de ce début de voyage. Entre la petite ville de Copacabana et celle de San Pedro de Tiquina, nous longeons les rives du lac Titicaca au milieu d’une pinède qui me rappelle la Côte Méditerranéenne. Les virages s’enchaînent en suivant le relief de la côte sur une trentaine de kilomètres, face à nous cette large étendue d’eau au pied des sommets de la Cordillère. Ce tronçon s’achève par la traversée, sur une large embarcation en bois, du détroit qui sépare le lac majeur du lac mineur. Pour repartir le poids, avec les autres véhicules sur les différents radeaux, nous sommes séparés sur deux barques différentes. La nôtre sera manœuvrée à l’aide de grandes lances en bois sur l’embarcadère, par un papi et son petit-fils, avant d’actionner le vieux moteur qui laisse échapper une douce odeur d’essence.

Une fois le détroit traversé, les routes boliviennes ne nous offrent malheureusement plus un joli terrain de jeu. Les lignes droites s’enchaînent au milieu de steppes plates et monotones, jusqu’au désert d’Uyuni au sud du pays.

En Bolivie, le principal challenge que nous relevons tout au long de la traversée du pays consiste à étancher la soif des side-cars. Tout d’abord parce que l’essence vendue couramment à la pompe possède un taux d’octane de 85. Or il est préconisé, pour le bon fonctionnement de nos moteurs, de ne pas utiliser un taux d’octane inférieur à 90. Ayant lu sur internet qu’il existait des stations qui pouvaient servir de l’essence “Premium” de meilleure qualité avec un taux d’octane de 90 ; nous nous sommes mis en quête de cette perle rare. Depuis la frontière jusqu’à la ville de La Paz, soit sur près de 150 kilomètres, nous demandons à chaque station présente sur notre chemin s’ils sont en capacité de nous en servir. Sur les conseils d’un chauffeur de bus, nous nous rendons au Club Automobile de La Paz qui possède une pompe à essence. En exposant notre souci à l’une des salariées du Club, elle nous explique que l’essence Premium est effectivement très rare dans les différentes stations du pays et que, de toute façon, elle ne peut pas être servie à des plaques d’immatriculation étrangères.

Car autre difficulté en Bolivie, l’essence possède deux tarifs : le premier pour les boliviens aux alentours de 0,35€/l et le second pour les plaques d’immatriculation étrangères au prix de 1,10€/l environ. Lorsque nous faisons le plein, le pompiste nous remet, après nous avoir servi, un ticket mentionnant le prix au litre facturé. Ce justificatif peut ensuite nous être réclamé par la police ; il faut donc s’assurer que la station est en mesure de délivrer cette facture.

Une fois en possession du fameux sésame il est possible de “roublarder” et de demander au pompiste, avant de se faire servir, le “prix étranger avec justificatif”, le “prix bolivien” et ainsi de convenir avec lui d’un “prix étranger intermédiaire” sans édition de facture. Nous étant résignés à n’obtenir que de l’essence “Corriente” avec son taux d’octane à 85, nous avons donc opté avant chaque plein d’ajouter un additif permettant d’élever le taux d’octane de trois à quatre points, tout en négociant ce fameux “prix étranger intermédiaire.”

Ces contraintes ont influencé notre itinéraire et ont conforté notre souhait de rejoindre le Chili pour les fêtes de fin d’année. Nous optons donc pour un itinéraire succinct pour rejoindre le Chili. Après avoir exploré le désert d’Uyuni et la région du Sud-Lipez, nous empruntons sur près de 300 kilomètres, une dernière piste bolivienne en glaise sèche qui permet de rallier Ollagüe premier village chilien.

Depuis notre départ de Colombie, une certaine routine s’est instaurée lorsque le programme de la journée consiste à parcourir deux à trois centaines de kilomètres.

La journée commence par le rangement des bagages. Que ce soit lorsque nous dormons en tente ou dans le lit d’une auberge, la journée débute toujours par une petite partie de “Tetris” pour que chaque objet sorti la veille retrouve sa place dans l’une des valises. Le petit déjeuner préparé, nous prenons des forces pour la journée en nous accordant un copieux repas, souvent constitué d’une boisson chaude, de pain, de beurre, de confiture et d’oeufs. Il nous est parfois arrivé de suivre la coutume locale en commandant dans un petit restaurant des œufs accompagnés d’une assiette de riz.

Nous prenons ensuite la route et réalisons une centaine de kilomètres avant de faire une première pause. Les moteurs refroidissent pendant que nous nous partageons un petit paquet de biscuits avant de changer de pilote. Cent kilomètres plus loin, si la destination n’a pas été atteinte, nous nous autorisons un second break pour déjeuner dans un restaurant de “bord de route.” On y mange souvent « l’almuerzo », l’équivalent de notre menu du jour, constitué d’une soupe en entrée et d’une viande ou d’un poisson en guise de plat principal.

Nous démarrons les Urals pour les derniers kilomètres qui nous séparent du lieu où nous passerons la nuit. Que ce soit un hôtel, un camping, ou un spot de camping sauvage, il a la majeure partie du temps été repéré via “iOverlander.” Cette application pour téléphone recense les bonnes adresses et les endroits sympas où passer la nuit. Cette base de données est collaborative et est complété  par les voyageurs au gré de leurs découvertes.

Derrière le volcan Licancabur, les routes et pistes boliviennes cèdent la place à l’asphalte chilien.

Expériences Boliviennes

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Le voyage, c’est être constamment confronté à des choix. Les plus cornéliens sont souvent liés à son itinéraire. La future destination, et le périple pour s’y rendre, pouvant alors impacter l’ensemble de la suite de l’aventure. Doit-on choisir de demander un petit effort supplémentaire aux side-cars pour grimper voir une lagune recommandée par un autre baroudeur, au risque d’essuyer un ennui mécanique ? Peut-on se permettre un détour jusqu’à cette ville, au risque de ne pas avoir le temps d’atteindre la Terre de Feu ?

Nous avons pris la décision d’effectuer un séjour relativement bref sur le territoire bolivien ! Il est difficile d’évaluer sa propre décision dans ces conditions, mais ces quelques jours nous ont tout de même offerts des expériences mémorables.

Baignade dans le lac Titicaca

Le lac Titicaca est le lac naturel le plus élevé au monde. Du haut de ses 3 812 mètres d’altitude, il offre au voyageur la douceur de son décor, le soleil et les montagnes de la Cordillère venant se refléter dans ses eaux bleues.

Il n’en fallait pas moins pour nous donner l’envie de prendre la barre d’une petite barque pour aller explorer l’île de Pata Patani sur le lac mineur. Sur un air de Tri Yann, l’embarcation avance aux pas d’un vieux loup de mer à la rencontre des pêcheurs du lac.

Chaque village des rives du lac possède son équipe de pêcheurs qui se réunissent et s’entraident pour accroître le rendement de leur pêche. Chaque homme est seul sur son embarcation et n’est muni que d’une rame qu’il utilise aussi bien pour se diriger que pour pêcher. La stratégie est simple, les pêcheurs forment un large cercle avec leurs embarcations dans lequel ils emprisonnent un banc de poisson. Ils resserrent progressivement le cercle jusqu’à ce que les embarcations ne soient plus qu’à quelques dizaines de centimètres l’une de l’autre. Les premiers arrivés se dressent alors debout à l’avant de leur barque et transperce l’eau à l’aide de leur rame avec l’espoir d’assommer un poisson.

Sur le chemin qui nous reconduit vers Puerto Perez, nous négocions avec le capitaine de notre navire s’il est possible de piquer une tête dans le lac. Après nous avoir demandé si nous savions nager, il accepte !

Ni une ni deux, nous nous positionnons, avec Julien, debout sur le bastingage du bateau pour un premier plongeon. L’eau est fraîche mais sa transparence nous ensorcelle. Après être parvenus, non sans mal à re-grimper sur le pont, nous voici donc repartis pour un second saut. Le lac n’est pas si profond et les algues viennent nous chatouiller les pieds après chaque impact. Trois brasses plus tard, il est temps pour nous de nous sécher sous le soleil bolivien pendant que la barque poursuit sa route vers le rivage.

Une nuit au milieu du désert de sel

Le Salar de Uyuni est une étendue de sel de 10 582 km située au Sud du pays, à 3 658 mètres d’altitude. Elle s’est formée à la suite de la disparition du lac préhistorique Tauca, 14 000 ans auparavant. Il a ensuite donné naissance à la croûte de sel la plus grande du monde qui recouvre aujourd’hui ce salar.

Pour partir à la découverte de ce désert, nous prenons la décision de laisser au repos nos side-cars et optons pour le “colectivo” (bus local) comme moyen de locomotion. Au gré de ses nombreux allers-retours sur le Salar, le bus est totalement rongé par le sel. La carrosserie est entièrement pictée de rouille et sur le sol, au travers de petits trous, on entrevoit la piste. Cela conforte notre choix de ne pas se rendre sur le Salar avec notre propre véhicule.

Nous partons pour l’île d’Incahuasi en début d’après-midi. Le conducteur démarre le bus à midi trente. Le moteur tousse, les freins couinent un peu, mais rien n’inquiète le chauffeur !

Nous voici donc lancés pour quatre heures de route vers l’île aux cactus. Après 20 kilomètres sur l’axe principal qui mène à La Paz, nous tournons à gauche pour emprunter la piste qui s’enfonce dans le Salar. Au premier virage, les pneus patinent un peu entre les ornières, mais rapidement le véhicule atteint les 80 kilomètres-heure, sa vitesse de croisière. Sur l’étendue de sel, mieux vaut connaître son chemin. Ici personne, ni aucun panneau pour vous indiquer votre direction. La piste est à peine visible, le contraste de la piste blanche sur un fond blanc nécessite une concentration optimale pour ne pas perdre sa trace.

Nous arrivons sur l’île d’Incahuasi en milieu d’après-midi, le temps pour nous de faire une courte randonnée sur l’île au milieu des cactus et de prendre quelques photos sur le Salar. Puis vient la fin d’après-midi, qui sonne pour nous, l’heure de la première bière. Les derniers 4×4 des tours operators quittent le site et nous voici bientôt quasi-seuls sur l’île. Nous avons pour seule compagnie, un guide, la chef cuistot  du restaurant et le vendeur de souvenirs.

Le Salar nous offre alors l’un des plus beaux couchers de soleil de ce début de voyage. Les couleurs du ciel sont incroyables. Autour de nous règne un silence de cathédrale, la bière Huari se déguste avec sagesse.

Après un petit burger de lama au restaurant, nous apprécions la nuit étoilée au milieu de ce désert. La pollution lumineuse étant quasi-nulle, nous pouvons observer les étoiles et constellations de l’hémisphère Sud. Pour la première fois nous mettons le doigt sur la plus célèbre et la plus petite d’entre-elles, « La croix du sud ».

Nous passons la nuit dans le refuge, en compagnie du vendeur de souvenirs. Nous nous réveillons aux aurores pour observer le lever du soleil sur le Salar. De nombreux backpackers, arrivés en 4×4, nous on rejoint pour l’occasion. Le spectacle est moins silencieux que celui de la veille, mais il ne reste pas moins sensationnel. Il est 7h30 du matin quand le colectivo arrive sur l’île. La montée des marches est synonyme d’au-revoir. Nous reprenons la piste avec le même bus ancestral de la veille, laissant dernière nous l’île d’Incahuasi et le Salar d’Uyuni.

Des rives du lac Titicaca à la région du Sud-Lipez – 15 jours – 3000 mètres d’altitude

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Le passage, en fin d’après-midi, du petit poste frontière de Kasani se fait sans aucune difficulté. Cinq petites maisons constituent ce petit hameau, où l’on retrouve un mini-mercado, les bureaux de la migration et ceux de la douane, vide à notre arrivée. Nous réveillons donc le douanier pour réaliser les quelques formalités administratives.

Il nous reste ensuite quelques kilomètres à effectuer le long du lac pour rejoindre la première ville bolivienne. Les tons orangers du ciel au coucher du soleil offrent de jolis reflets violets sur l’eau de la baie de Copacabana.

La ville est la principale station balnéaire de Bolivie sur les rives du lac. Sa vitalité prend racine dans sa rue piétonne, son ponton (d’où partent les excursions pour les Iles du Soleil) et sa plage. Lorsque nous nous mettons en quête d’un endroit où passer la nuit, nous rencontrons Ron, un motard baroudeur qui est parti du Canada avec le projet de rejoindre Ushuaïa en Ural. Il changera finalement de monture aux États-Unis après quelques ennuis mécaniques et le souhait de voyager plus léger pour savourer davantage les sessions en “off-road.”

Nous quittons l’enclave de Manco Kapac, isolée entre la frontière péruvienne et le détroit de Tiquina. Pour traverser le lac nous empruntons donc une barge qui nous permet de rejoindre le reste du pays.

Après avoir enchaîné des journées sur la route, nous nous autorisons un petit peu de repos à Pampa sur les rives du lac mineur du lac Titicaca. Nous passons trois jours les pieds dans l’eau, entourés par les montagnes de la cordillère Royale. Ses sommets enneigés viennent se refléter dans le bleu du lac pour offrir un paysage magnifique et apaisant.

Le lieu est isolé, les touristes de Copacabana ne s’aventurent pas dans ces petites bourgades, et ce bien que la haute saison débute en ce mois de décembre. Il faut dire que les infrastructures sont rudimentaires, il nous faut faire 80 kms pour trouver une banque qui nous permette de retirer des Bolivian Pesos. Sur la place principale, personne ! Seul trois enfants s’amusent à descendre la légère pente sur leurs skateboards. Nous nous dirigeons vers la seule échoppe ouverte pour trouver un petit quelques chose à nous mettre sous la dent. Le charmant papi nous présentera sa boutique et l’ensemble des produits qui la constitue. Nous repartirons avec son meilleur pâté  (qui, il faut le dire, avait tout de même un fort goût d’anchois), deux des meilleures bières blondes du pays, selon ses mots, et de quoi nous faire de jolis petits sandwichs.

Après ces heures de farniente, à se laisser porter par ce lieu unique, nous reprenons la route vers La Paz, première aire urbaine du pays et capitale administrative (la capitale constitutionnelle étant Sucre).

La Paz fourmille. Dès notre arrivée par l’Avenue Juan Pablo II, nous sommes pris dans l’important trafic de la ville. Nous avançons au rythme des feux de signalisation puis slalomons entre les bus colectivo pour parvenir à s’insérer sur l’autoroute qui dessert le centre-ville. Une fois les motos garées et les sacs déposés à l’hôtel, nous nous mettons en quête d’huile moteur dans le quartier de la mécanique de la ville ; avant de pérégriner dans le centre ville, son congrès national, sa cathédrale Nossa Senhora da Paz et sa Basilique San Francisco. La ville ne restera pas dans nos mémoires pour son architecture ; mais pour l’aide précieuse des boliviens, qui nous ont permis de nous procurer, dans les boutiques de mécanique, tout ce que nous recherchions pour notre vidange des 10 000 kilomètres.

Passé La Paz, nous “tirons au droit” pour rejoindre la ville d’Uyuni, porte d’entrée du désert du même nom. La ville vit quasi-exclusivement de l’accueil des touristes avant ou après la visite du Salar. Il faut dire qu’autour de cette bourgade, il n’y a rien hormis le désert à perte de vue et il semble difficile de développer une activité économique autre que celle liée au tourisme. Il existe bien un petit marché de produits frais, où nous nous procurerons les ingrédients pour nos sandwichs. Mais le reste de la ville est constitué d’agences de tourisme, des hôtels, des bars-restaurants et des boutiques de souvenirs.

Pour notre visite du Salar de Uyuni, nous optons pour une option peu chère qui consiste à prendre un bus colectivo jusqu’à l’île principale du désert (entendre ici une colline avec un peu de végétation et deux bâtiments en dur), l’île de Incahuasi. Nous y passerons la nuit avant de rentrer sur Uyuni le lendemain en fin de matinée. Le Salar d’Uyuni est une impressionnante étendue de sel asséchée par le soleil. C’est la première fois pour chacun de nous que nous nous retrouvons au milieu d’un désert qui s’étend à perte de vue autour de nous. Seul le volcan Tunupa vient rompre la régularité de la ligne d’horizon.

A notre retour à Uyuni, nous avons marché jusqu’au cimetière de train. A quelques centaines de mètres de la ville, le long de rails qui se dirigent vers le désert, d’anciens wagons et de vieilles locomotives dorment ! Le temps semble s’être arrêté, les graph’ sont venus peu à peu habiller ces bêtes d’acier. Le lieu est un véritable terrain de jeu pour les touristes. Nous retombons en enfance, prenant plaisir à escalader ces dames de fer, et s’imaginant un instant en mécano de la loco, bras au travers de la fenêtre, regard vers le désert, tel Buster Keaton à l’avant de la Générale.

Nous prenons ensuite la direction du Sud-Lipez pour nos derniers instants en Bolivie. Pour aller à la rencontre des trésors de cette région, nous troquons nos bolides à trois roues contre un 4×4. De précédents voyageurs nous ayant mis en garde sur l’état de la piste dans cette région, nous avons fait le choix de préserver nos montures pour cette expédition.

Car oui effectivement le Sud-Lipez, aussi joli soit-il, se mérite ! Cinq heures de route sur une piste défoncée, et c’est malheureusement le moins que l’on puisse dire. Mais après cela, quel spectacle ! Les flamants roses de la Laguna Colorada sont présents par centaines, et viennent se ravitailler dans les eaux rouges de la lagune riche en sédiments et plancton. Les colonnes de fumée des geysers de Sol de Manana sont impressionnantes et, à leurs pieds, des bassins d’où s’échappent des bulles de soufre. Aux alentours, la terre possède une couleur orange intense.

Puis nous mettons le cap sur la Laguna Verde, à l’eau turquoise. De l’autre côté du volcan Licancabur qui nous fait face, c’est le Chili, mais ce ne sera que pour demain. Avant cela nous rentrons par le désert Siloli, plus connu sous le nom de désert de Dali, où l’on peu facilement imaginer quelques montres molles au milieu de ces nombreux rochers posés à la verticale sur cette étendue de sable.

Nous rentrons sous la pluie à Uyuni, la glaise de la piste s’est transformée en boue et rend la route quasiment impraticable. Nous rejoindrons finalement la ville, au ralenti, contrairement à certains poids-lourds qui resteront “tanqués” sur la piste.

Pour notre dernière journée en Bolivie nous parcourons 300 kilomètres sur une belle piste pour rejoindre le Chili. A peine passé la ligne de démarcation des deux pays nous retrouvons l’asphalte. Mais jusqu’à quand ? L’aventure continue…


NOS COUPS DE COEUR
Où manger ?

Restaurant Végétarien
Calle Tarija, La Paz

Ici pas de florilège, ni de prise de tête, cette petite enseigne fait dans la simplicité. Mais nous avons été touchés par la gentillesse de la mamie et de sa fille pour nous servir de bons petits burgers végétariens.

Restaurant Turkiri
Route 701, après le petit village de Alota en direction de la frontière chilienne

En prenant la direction de Ollagüe, la première ville chilienne, à quelques dizaines de kilomètres en amont de la frontière ; ce petit restaurant vous proposera un petit almuerzo à un prix abordable au milieu de nulle part. La cuisine est simple et de qualité ; les plats se dégustent face à une petite lagune où viennent s’hydrater lamas et alpagas. Idéal pour ponctuer en beauté l’aventure bolivienne avant de reprendre la piste qui mène au Chili.

Où prendre un verre ?
Extreme Fun Pub
Av. Potosi 9, Uyuni

Une adresse agréable pour savourer une petite bière locale. La déco met à l’honneur le meilleur compagnon du Capitaine Haddock, le lama, sol salé et lumière tamisée.